Traitement médical

Les traitements médicamenteux consistent à calmer la douleur (médicaments antalgiques ou anti-inflammatoires), régulariser le transit intestinal (laxatifs), à améliorer le flux veineux (médicaments dits veino-toniques), à diminuer l’oedème et à calmer l’inflammation locale (suppositoires et crèmes), protéger la paroi du canal anal (crèmes et suppositoires).

On ne dispose aujourd’hui que de peu d’études scientifiques apportant formellement une certitude d’efficacité de ces produits.

Traitement instrumental

Les traitements instrumentaux sont faits pendant la consultation. Ils ont tous pour but de renforcer le soutien des hémorroïdes internes en créant une zone cicatricielle au sommet de ceux-ci. Ils ne suppriment pas les hémorroïdes.

La constitution d’une zone cicatricielle repose sur la création d’une brûlure minime de la paroi par un agent chimique (sclérose), électrique (électrocoagulation), thermique (photocoagulation) ou par l’apposition d’une succion localisée au sommet de l’hémorroïde (ligature élastique).

Ces traitements sont dans l’ensemble bien tolérés parce qu’ils sont effectués sur une zone non sensible de l’anus.

Les complications observées après ces gestes concernent moins de dix pour cent des malades : il s’agit surtout de douleurs et de saignements.

Les effets ne se font pas sentir immédiatement et il faut parfois répéter une à deux fois les séances. La disparition des signes concernent plus de deux personnes sur trois durant la première année qui suit le traitement. Néanmoins les effets bénéfiques ont tendance à s’atténuer avec le temps.